Adrien Clément, civiliste

Un équilibre parfois difficile à trouver entre travail et plaisir

Adrien Clément a co-animé cette année pour la première fois des semaines de projet en forêt. Il nous donne un aperçu de ses expériences et défis en répomdant à quelques questions.

Comment as-tu découvert l’Atelier forêt de montagne ?
Je cherchais une affectation de service civil, et c’est mon père, qui travaille aussi dans le domaine forestier, qui a trouvé l’annonce dans le journal « La Forêt ». Cette année, j’aurai donc participé à quatre semaines et je vais peut-être refaire un mois l’année prochaine. 

Que peux-tu nous dire de tes premières expériences en tant qu’assistant, puis responsable de groupe lors de ces semaines avec l’Atelier forêt de montagne ?
J’ai vécu une chouette expérience. J’ai tout de suite eu le feeling et j’ai surtout apprécié l’éthique de travail, et le fait de faire quelque chose pour les jeunes et avec eux. A l’heure actuelle, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de personnes qui soient prêtes à sortir avec eux. Leur parler de la forêt, de la nature, c’est ça que je trouve vraiment super.

Le fait qu’il n’y ait pas une grande différence d’âge entre les jeunes et toi, c’est plutôt un atout ?
Je pense que c'est effectivement un peu plus facile d'être proche de leur âge. Ils peuvent mieux s'identifier à nous et mieux nous comprendre. Cependant, je dirais que le fait d’avoir plus d'expérience, ça aide aussi beaucoup dans certaines situations. Ça a des avantages comme des inconvénients.

Qu’est-ce que tu as appris de particulier sur toi durant ces semaines ?
J’appréhendais au départ de devoir gérer un groupe seul. Mais j’ai pu l’expérimenter et cela s’est bien passé. J’ai trouvé l’expérience très intéressante. Les moments les plus compliqués c’est peut-être lors de la semaine d’échange linguistique où les élèves ont été plus difficile à motiver.  Et lors de mon dernier camp, j’ai eu l’impression que la classe venait plus dans un esprit de découverte ou dans l’idée d’une sortie scolaire, et moins avec cette perspective « travail ». Je me suis alors dit qu’on leur en demandait presque trop… Trouver le bon équilibre entre le travail qui nous est demandé et ce que les classes peuvent attendre est pour moi un grand défi. Mais j’imagine que cela devient plus facile avec l’habitude ! 

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