Christoph Leuthold, fondateur et ancien directeur
«Après avoir dû beaucoup improviser en matière d’équipement et de logistique pendant les deux premières années, Beatus von Glenck nous a fait un immense cadeau : il a financé le premier véhicule tout-terrain ainsi qu’une grande remorque avec des outils professionnels tout neufs !»
Köbi Zaugg, ancien responsable de cours
«Sur un chantier près d’Indemini, l’approche durait plus d’une heure – tellement éprouvante que les jeunes ne parlaient presque plus. «Comment puis-je les motiver ?», me suis-je demandé. Je suis monté sur un rocher et j’ai chanté une chanson de yodel d’Ueli Zahnd – ça a marché ! Et le mardi, le groupe suivant m’a retrouvé à mi-chemin en disant : «maintenant tu dois chanter !». Et le vendredi, lors du cercle de clôture, on a chanté à nouveau – cette fois tous ensemble.»
Emanuel Helfenstein, responsable de cours
«Ce fut une semaine pluvieuse avec l’école de Gelterkinden à Vals en 2012. Soudain, un fort föhn s’est levé, faisant tomber des épicéas à portée de vue. L’un d’eux menaçait même de s’abattre sur le Puch ! Heureusement, il s’est coincé dans un autre arbre, ce qui nous a permis de rentrer sains et saufs – et de terminer la journée par une visite aux bains thermaux de Vals.»
Marc Lombard, ancien directeur général
«Nous avons reçu une visite de haut rang : Erwin Sommer de la Direction de l’instruction publique du canton de Berne est venu visiter notre semaine en forêt. Les jeunes ont pu démontrer de manière impressionnante tout ce qu’ils avaient déjà appris. À un moment donné, une fille a expliqué avec beaucoup d’assurance comment s’effectue l’entretien d’un jeune peuplement forestier. Après avoir été instruits par les élèves, Sommer et ses collègues ont saisi la scie passe-partout – et n’ont pas caché leur émotion lorsque l’arbre est tombé.»
Vicky Frank, responsable de groupe
«Le groupe était déjà bien fatigué, le chemin caillouteux et l’ambiance en train de baisser – quand nous avons découvert un agneau chancelant, tout seul au monde. Le cas était clair : mission de sauvetage ! Avec nos vestes, nous avons fabriqué une civière et transporté l’agneau en contrebas de la vallée. Nous sommes arrivés avec une heure de retard au souper – mais avec une histoire de héros dans nos bagages !»
Tumasch-Flurin Schreich, responsable de cours et membre du Conseil de fondation
«À Madrisa, nous avons relevé des défis logistiques en collaboration avec l’entreprise locale de cars postaux. Pour la plus grande joie des jeunes («c’est trop mignon»), un petit car postal venait nous chercher chaque jour. Nous le remplissions de tous les sacs à dos, pioches et pelles. La montée d’une demi-heure jusqu’au chantier provoquait quelques grognements – mais le fait d’être récupérés à l’arrêt de bus était ensuite à nouveau jugé «trop cool» par les participants.»