Le premier jour de cette semaine de rencontre, qui a eu lieu en septembre 2020, les participant.e.s - entre quatorze et dix-huit ans - ont débarqué du train en gare de Zuoz (GR). D’abord regroupés par classe, il ne leur faudra que quelques minutes pour, le long du chemin qui mène à leur hébergement, peu à peu se mêler les uns aux autres et tenter de communiquer, dans un mélange de suisse-allemand, de tigrigna, d’allemand et d’arabe… C’est ainsi, en petits groupes composés de jeunes des deux classes, qu’ils passeront le restant de la semaine à travailler sur les différents chantiers forestiers, à se côtoyer, à apprendre à se connaître et à tenter de se comprendre.
Un démarrage compliqué pour cause de pandémie
Il y a trois ans déjà, nous avons eu l'idée de réunir des jeunes requérants d'asile et Suisses pour travailler ensemble pendant une semaine en forêt. Notre objectif était ainsi de leur offrir la possibilité de faire la connaissance de jeunes du même âge, d'origines différentes et ayant vécu des situations de vie très différentes, dans un environnement nouveau pour tous. En raison de Covid-19, certaines semaines ont été annulées, mais d'autres ont été réalisées plus tard. Aujourd'hui, nous souhaitons développer cette démarche aussi en Romandie.
« Trop souvent, j’oublie les privilèges dont je bénéficie. Alors que je dois me motiver, ceux de l’autre classe sont remplis d’énergie, même pour les travaux les plus difficiles ! »
Lara, 15 ans, Gymnase d'Osnabrück (BE)
